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le blog en sucre
6 juillet 2020

Dans la remise, j'adore sa queue raide....

Il fait sombre au fond de cette remise. Je n'aime pas trop cet endroit, mais par habitude je commence à apprécier l'air sec, frais mais poussiéreux.

Je pose mes outils sur mon étagère. Sécateur, gants et bonnet. Ma gourde d'eau restée dans le coin, me désaltère. Je me relève, étire mon dos, respire profondément en tirant sur les bras au-dessus de ma tête. Ma peau est moite, un peu brûlée par le soleil chaud de la journée. J'adore ce moment où la douche fraîche m'attend. J'enlève le tee-shirt qui colle sur moi, mes seins se balancent. Mes mains se ferment sur la rondeur délicate, mes doigts touchent les tétons qui durcissent, je frissonne....

Je glisse mes mains sur mon ventre, sous l'élastique du short, sur mon sexe mou. Ma chatte est presque flasque,

ouverte par le frottement du tissu, des cuisses et de la chaleur de la journée. Ma fente est humide, je malaxe mes lèvres vaginales avec plaisir,  mmmm... j'aime le contact. Je soupire en pensant à autre chose, au plaisir surtout que cela me procure...

Je me baisse, empoigne mes cheveux sur le dessus de la tête. Un élastique autour de mon poignet va retenir  les boucles sauvages. En un tour de main me voilà coiffée, quelques boucles retombent sur mon visage et mes épaules, tant pis je suis bien.

Je me redresse, j'entends un bruit, je me sens épiée....

" Lysia, viens voir, regarde ce que j'ai là!..."

Mes yeux ont dompté la faible luminosité, mais je ne distingue pas clairement les objets et les formes... Pourtant il me semble reconnaitre la voix. Est-ce le beau gars qui me fait la cour depuis mon début de la cueillette du raisin ?....Un jeune homme qui me fait tourner la tête ? Luiz avec son prénom plein de soleil ?

" Coucou, où es-tu ? C'est toi, Luiz ?"

" Viens, au fond de ta rangée " ...

Sa voix est basse, je m'approche du dernier son de ses paroles. Instinctivement je cache sous mon bras ma poitrine, ajuste mon short sur mes hanches. Curieuse, je vais voir si je peux l'apercevoir.... Personne pourtant, ai-je rêvé ? Non, j'en suis sûre. Presque éffrayée, j'éclate de rire, j'entends un petit bruit sourd, je m'approche, me tourne dans l'étroite allée. Je me penche vers l'autre petit couloir,  le treillis de la démarquation m'arrive sous les seins nus...

" Coucou tu es là ? Qui est là ?....

" Oui je suis là, approche encore vers ta gauche... "

Il chuchote, les paroles sont presque inaudibles. Brusquement des bras m'empoignent, un souffle chaud écrase mes seins, une langue avide lèche mes tétons durs. La chair de poule m'envahit. Je tremble de peur, de stupeur, mais de désir. J'adore être bousculée, et puis je connais Luiz. La fatigue, la fin de la journée, l'envie, je chavire.... Je me laisse dompter entre ses bras. Son odeur se mèle à la mienne. Toute la journée il suivait mes traces, reluquait mes gestes, ses yeux se posaient sur mes jambes, son oeil attendait  l'échancrure de mon tee-shirt pour plonger dans mon décolleté...

Je cherche à le calmer, il est sauvage, je veux le caresser, mettre mes mains dans ses cheveux, il s'esquive. Il mange littéralement ma peau. Excité, il est fou, nerveux. J'imagine ses contours, je ne le vois pas bien. Euphorique, je réponds à ses avances, vicieuse, j'ose le toucher.

Le grillage a des trous espacés. Avec la paume de ma main je caresse le contour d'un pénis dur et un corps imposant. Je délire complètement, lui aussi, il bave sur mes seins, je tripote sa bite raide. Je cherche sa bouche, il esquive, se baisse pour mordiller la peau fine de mes seins tendus....

" Attends, tiens, regarde, suce-là....

Entre deux maillons, il a poussé son sexe vers moi, la bite prise au piège se tend, Luiz gémit, râle. Je me baisse dans l'obscurité, ma bouche cherche, s'ouvre, lèche, suce, une grosse bite. Une odeur de brave homme se dégage, l'air embaume le mélange de sueur et de sexe chaud. Je suis consciente malgré tout que Luiz est beaucoup plus mâle, plus épais, plus lourd que je ne l'imaginais. Il me paraît plus mature, plus audacieux...Est-ce l'obscurité de l'endroit ? Est-ce Luiz ? J'ai un doute, la jouissance l'emporte.....

Sa queue veineuse est courbée vers le haut, elle a un gland lisse, juteux, sous une peau qui glisse vers la base. C'est une belle bite qui m'attire et que j'avale dans ma gorge. Je suce avec envie, avec excitation le sexe ferme et raide....

" Oh !! J'ai envie de toi, envie de te la mettre au fond, viens, tourne-toi "....

Enjouée, je me retourne, je me retiens à la barrière, je cambre le dos, essaie de trouver la bonne hauteur pour enfoncer dans ma chatte mouillée, la queue offerte. Mes fesses raclent le grillage, la brûlure amplifie le plaisir. Mes mains écartent  mon cul. Je sens avec sensualité la bite, je m'empale sur elle. Mon amant ne peut bouger, il est collé contre le treillis métallique seule sa queue dépasse. Ses murmures, son excitation démontrent une jouissance proche. J'enfonce la queue dans ma chatte, je me relève aussitôt, je joue avec l'objet, avec Luiz. Mon sexe est plein, ma chatte est chaude, profonde.  Mes lèvres vaginales sont gonflées de désir, mon clito est sensible.....

Stimulée, je jouis. Je contracte, resserre les muscles de mon vagin, Luiz gémit, il éjacule dans ma fente serrée dans un long cri étouffé.......Des mains encadrent mon visage, elles empêchent mes mots, mes gémissements. Un moment fort, sensible et profond.

" Chut, remets-toi, merci ma douce, j'ai aimé!."

Dans la pénombre, Luiz m'enlace. Ses baisers terminent l'instant de bonheur vécu. Comment est-ce possible, je veux le voir, l'embrasser. Une envie de tendresse encore et encore, envie de bras autour de moi, envie de tout....

Mon amant est parti aussi vite, je vois une ombre disparaître, des pas s'égrènent, la porte qui s'ouvre laissant la lumière de l'aube dessiner un contour, une silhouette d'homme...Je tremblote un peu, nerveusement, mais heureuse. Mes fesses sont sensibles, chaudes, certainement rougies par le frottement du grillage....

Je suis bien. Encore déphasée je m'adosse au grillage. Mon coeur bat la chamade, je soupire de bonheur.

 

 

© bisou

 

 

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